La CNC est une société à responsabilité limitée, de nature familiale (PME) qui est détenue actuellement par deux associés et qui travaille dans le secteur agro-alimentaire. Elle fait partie d'un groupe d'entreprises détenues par les mêmes propriétaires, formant un ensemble intégré d'activités:

IND. ALIMENTATION ANIMALE » ÉLEVAGE DE PORCS » IND. VIANDES » VENTE AU DÉTAIL

Possédant actuellement de nouvelles installations hautement équipées au niveau technologique et d'un contrôle de qualité rigoureux, basé sur la méthode HACCP, la CNC assure un produit final de qualité, obtenu dans de parfaites conditions sanitaires et d'hygiène.

L'organisation a été fondée en 1941 par José Manuel Pinto, grand-père des actuels propriétaires. A cette époque, l'activité se limitait à abattre deux animaux par semaine et à commercialiser la viande, la transformation industrielle étant pratiquement nulle, réduite à peine à la récupération artisanale des déchets de la découpe. L'élevage de porcs a commencé, à cette époque, par l'acquisition de porcelets dans l'Alentejo, faisant seulement leur engraissement dans des installations propres à cet usage.

Aux alentours de 1955, la direction de l'entreprise a été remise à son beau-fils, Arthur Marques, qui a construit de nouvelles installations et a acquis des équipements destinés à la transformation industrielle de la viande, commençant à mettre sur le marché les premiers produits de charcuterie avec sa marque. C'est aussi à cette époque que la capacité de l'élevage a augmenté à travers des investissements dans des installations semi-automatiques destinées à l'élevage de porcs, avec une capacité d'engraissement de 500 animaux.

Cette situation s'est maintenue jusqu'en 1974, année durant laquelle ont été traités industriellement près de 150 animaux/mois, avec un effectif de 8 personnes. Néanmoins, étant données l'instabilité sociale et politique de l'époque et les directives institutionnelles qui avaient tendance à fermer une grande partie des abattoirs municipaux, l'entreprise s'est vue non seulement dans l'impossibilité de continuer son activité industrielle, se limitant à commercialiser des produits de charcuterie d'autres fabricants, mais aussi de vendre sa production de porcs à des tiers. Une importante discontinuité se produit donc au sein de l'activité de l'entreprise qui, tout au long d'une décade, se voit confrontée à d'innombrables problèmes, voire même la mise en cause son existence.

En 1985, et en fonction des altérations introduites par une nouvelle législation dans le secteur de l'industrie de viandes, la situation des abattoirs a été inversée, permettant à l'organisation de Artur Marques de reprendre son activité industrielle. A cette époque, la gestion de l'entreprise est assurée par les fils d'Artur Marques qui, en associant l'expérience pratique de l'activité avec la formation universitaire entre-temps acquise (gestion et ingénierie), revitalisent toute l'organisation, transformant l'entreprise dans un ensemble de PME's avec de bonnes perspectives de croissance. Ils autonomisent les unités d'affaires en créant de nouvelles entreprises (AMF, ANIMAGRO et CNC) et introduisent de nouveaux liens entre les activités par la construction d'une usine d'aliments pour animaux, l'augmentation et la complète automatisation des installations d'élevage de bétail, élargissant cette activité à la reproduction, recréation et sélection d'animaux. Ils obtiennent ainsi une exploitation du type "cycle fermé" qui obéit à toutes les conditions exigées du point de vue de l'environnement.

Des 2004, des investissements considérables (plus de 3 000 000 €) ont été effectués pour la modernisation du secteur industriel, dotant la CNC d'installations et d'équipements qui permettent d'obtenir l'homologation communautaire de l'entreprise. En se basant sur une stratégie pour rendre l'entreprise compétitive internement et extérieurement, l'éventail de produits de charcuterie traditionnelle fabriqués selon des méthodes appropriées aux exigences modernes qualitatives s'élargit et des politiques de marketing adéquates à une distribution moderne sont adoptées, répondant ainsi aux nouvelles nécessités des consommateurs.